Le ski de randonnée nordique ne doit pas être confondu avec son cousin, le ski de randonnée alpine.

La topologie « nordique » du terrain parcouru et l’utilisation de chaussures souples en flexion avec des fixations adaptées et sans talonnières pour les fixer aux skis en descente caractérisent le ski de randonnée nordique ou SRN. Cela permet de ne pas déchausser pour alterner montées et descentes, contrairement au ski de randonnée alpine.

Un équipement de randonnée nordique entre les mains d’un bon skieur permet d’aller taquiner des terrains un peu plus alpins et sont bien utiles sur des accès un peu longs et plats comme à la Pointe d’Orsière dans le massif des Aravis en Haute-Savoie.

On parlera alors de « Cross-Country Downhill » (XCD), c’est-à-dire de descente avec du matériel nordique. Ce jeu initié dans les années soixante-dix par Steve Barnett et quelques autres skieurs nord-américains est très plaisant.
Barnett en a tiré un excellent livre en langue anglaise, réédité plusieurs et qui devrait figurer dans la bibliothèque de chaque passionné.

Les deux vidéos ci-après vous permettront de faire la différence entre le ski de randonnée nordique (SRN) et le ski de randonnée alpine (SRA).
Nos amis norvégiens utilisent le nom fjellski pour le ski de randonnée nordique que l’on pourrait traduire par ski sur les plateaux en montagne.
Dans cette première vidéo, notre ami Stéphane Sanchez alias Sancho, d’Évasions Nordiques décrit fort bien le ski de randonnée nordique.
Cette deuxième vidéo permet de comprendre comment fonctionne le ski de randonnée alpine avec ses chaussures rigides et ses fixations avec une position montée et une position descente où le talon est bloqué par une talonnière.
Voilà pour cette première approche du ski de randonnée nordique, nous espérons que cela vous aura permis de découvrir cette belle activité et sa polyvalence.
Nous aborderons prochainement d’autres facettes de ce type de ski, comme le matériel et les différentes pratiques du SRN.
À bientôt,