Une vaste et belle combe jurassienne pour accéder à un sympathique chalet refuge digne de la maison de Blanche-Neige et qui offre une épatante vue sur les Alpes. Le départ se fait depuis la gare de la Cure (Ligne Nyon-Saint Cergue-La Cure)
- Massif : Jura, canton de Vaud
- Secteur : Les Rousses, Saint-Cergue
- Départ : 46.46518, 6.07350 (lat, lon)
- Distance : 10.22km.
- Dénivelé positif : 386 m.
- Dénivelé négatif : 386 m.
- Point le plus haut : 1508 m.
- Point le plus bas : 1156 m.
- Difficulté : moyenne, plus facile en descendant par l’itinéraire de montée
Accès routier : des Rousses ou de Saint-Cergue, rejoindre la Cure. L’itinéraire démarre de la gare du Nyon-Saint-Cergue-La Cure.
La page web de la cabane CAS du Carroz et les horaires de train NStCM
Itinéraire : depuis la gare de la Cure, traverser les voies, puis longer la frontière en direction du NE vers la borne frontière n° 220. On débouche dans un pré, le remonter direction SSE jusqu’à l’Avant-Poste (point côté 1196 m.).
Suivre ou longer l’itinéraire raquettes vers la Givrine qui part vers le NE en longeant la rive droite (sens orographique ou gauche de la combe en montant) de la combe et rejoint la ferme des Coppettes en passant par les points côtés 1221 m et 1278 m.
En cas de faible enneigement, il vaut mieux passer par le fond de la combe, qui avec la rive gauche conserve mieux la neige car plus froid la nuit et moins exposé au soleil en journée.
Une fois aux Coppettes, l’itinéraire raquettes part vers l’est en direction de la Givrine. Continuer à remonter la combe vers le NE en direction de l’Arzière.
En montant, vous pouvez observer les belles pentes et contrepentes gauches de la combe sur lesquelles nous descendrons au retour.
Depuis l’Arzière, monter en direction de l’E vers le point côté 1458 m. puis bifurquer vers le S. en suivant la large arête arrondie qui mène vers la cabane Carroz.
Suivre la large crête sur une distance de 500 m. avant d’arriver à la cabane Carroz.
En savoir plus sur l’historique de la cabane Carroz. La cabane est ouverte le samedi et le dimanche. Pour plus d’informations, visitez le lien en début d’article.
Le bâtiment avec ses volets rouge est très bien situé et a beaucoup de charme.
Depuis la cabane Carroz, la vue sur les Alpes est fabuleuse, comme souvent sur les crêtes du Jura.
Descente : la descente proposée peut être délicate pour des skieurs peu aguerris, ou par mauvaise neige (pentes jusqu’à 20°). Dans ce cas, il vaudra mieux emprunter l’itinéraire suivi à l’aller.
Sinon, les amateurs de jolis virages vont y trouver leur compte.
Revenir en arrière sur le sentier d’accès puis filer au SSO entre les arbre jusqu’à un passage dans le mur de pierres sèches puis rejoindre le point côté 1436 m.
Franchir un deuxième mur et descendre jusqu’au bas de la combe en utilisant au mieux les contre-pentes rive gauche avant de bifurquer vers l’Avant-Poste et de rejoindre la gare de la Cure par le chemin emprunté à l’aller.
J’aime beaucoup cette grande combe des Coppettes nichée sous le Noirmont, elle est fabuleuse par grosse poudreuse et quand elle n’est pas trop fréquentée. Je ne résiste pas au plaisir de citer ci-dessous, les 2 derniers couplets de la chanson entonnée par les clubistes du CAS de Genève pour son inauguration :
L’hiver aura les heures blanches
Qui, couvrant tout d’un pur manteau
Au clubiste, fervent des planches
Préparent un plaisir nouveau
Il glisse sous un ciel sans voile
De l’aube à la première étoile
Monte et descend par monts et vaux :
Lassé, il heurte enfin la porte
(La soupe est là, qui réconforte)
A la cabane du Carroz
Enfin, au déclin de la vie
Lorsque les pas sont chancelants
Que mourir on a l’envie
Et que le cœur est défaillant…
Nous ferons ce pèlerinage
Pour revoir encore ces ombrages
Tout en geignant ni peu ni trop
Sur un baudet sera Niquille
Et Tricouni sur deux béquilles…
A la cabane du Carroz
La Suisse et son formidable réseau ferré permettent de fréquenter la montagne sans prendre de voiture individuelle. Le train du soir pour Nyon ramène les skieurs et randonneurs.
Hélas, en France, où comme des coqs hurlant haut et fort, même les deux pieds dans le fumier malodorant, nous n’osons pas comprendre l’inestimable apport de ces trains secondaires qui offrent une solution alternative au tout voiture.
Nos dirigeants, impotents, incompétents, ne font rien et se moquent de leur devoir d’aménagement du territoire car ils n’ont plus d’argent après avoir mis le pays en faillite pour nourrir, soigner et héberger la terre entière.
La formule prononcée par Jacques Chirac à Joannesburg est toujours cruellement d’actualité : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. »
Merci pour cette description et ces photos.
Cette belle combe fait vraiment très envie. Vivement que la neige tombe plus abondamment.
Merci Fabrice, le but du site est de partager librement de beaux endroits à visiter avec respect. Bonne saison d’hiver